C’est au XIIIème que l’on retrouve les premières traces de ce château fort.
Localisé dans une région stratégique de l’époque (Basse-Silésie), il sera détruit et pillé a plusieurs reprises tout au long de sa vie.
Son histoire récente est intimement liée à celle du régime national socialiste d’Hitler, qui a exproprié les derniers propriétaires en 1941 (les comtes d’Hochberg, qui étaient farouchement opposés au régime hitlérien).
La salle de bal sert alors de quartier général allemand. Les historiens estiment que 3000 hommes y ont été fait prisonniers et contraints aux travaux forcés pendant 4 ans afin de creuser des tunnels (on peut aujourd’hui encore trouver dans le parc une plaque qui rappelle le « projet Riese »).
En 1945, l’Armée Rouge chasse l’armée allemande. Le château est alors pillé. Au cours des décennies suivantes, les autorités communistes polonaises l’attribuent à différentes structures (direction de l’industrie du charbon, institutions de travailleurs, centre régional de sport et de tourisme).
Ce n’est qu’en 1990 que la ville de Wallbrzych en devient propriétaire. Le château est alors ouvert partiellement au public.
D’un point de vue architectural, les fondations du château actuel remonte au XIVème siècle mais c’est au cours du XVIème siècle que le château est reconstruit dans un style Renaissance. Les caractéristiques du château fort disparaissent peu à peu pour laisser place à des éléments plus décoratifs. L’aile sud lourdement endommagée pendant la Guerre de 30 ans est reconstruite dans un style baroque italien.
L’intérieur actuel n’a conservé que très peu des décorations et mobilier de l’époque suite au passages des armées allemandes et soviétiques.